11 mai 2007
JOUR DE VOTE: DIMANCHE 6 MAI 2007
Il est 12h et je remonte l’avenue prendre ma commande à la rôtisserie. Au bout de la rue, Place Hélène et Victor Basch, dite place d’Alésia, elle est là, la blanche apparition, multipliant son sourire radieux sur chacun des côtés externes des bacs de palmiers de notre oasis urbaine. Impeccable et lisse sur ses affiches fraîchement posées, son éclat féminin illumine l’espace.
Même l’église proche semble être sous sa garde souriante, blanche dame de France.« Mais où sont les neiges d’antan? » , comme l’aurait pu dire le poète ( François Villon).
Il est 19h 55 et je remonte à nouveau l’avenue, direction l’école primaire de la rue Chantin, pour le dépouillement des bulletins. Atmosphère calme ,républicaine.
Nous sommes là pour accomplir le devoir citoyen. Emergeant d’une petite sieste, je tombe presque des nues quand j’entends mon voisin maugréer:
-De toute façon, on a déjà les résultats…
Je me réveille:-Ah bon?
-Vous n’écoutez pas les médias? ils n’arrêtent pas de nous bombarder de chiffres depuis 19h…
-Euh, non., j’ai dormi…
-C’est Sarkozy!
-Ah !
Le gymnase qui nous accueille affiche les « œuvres » des enfants: grands panneaux arborant des blasons, des icônes végétales dorées, des couronnes, des dragons et autres dinosaures. Au sol, un joyeux désordre de plots de couleur empilés, de ballons ,de toboggans et de wagons de bois, de tous petits bancs, semble avoir été juste poussé dans les coins pour faire de la place….
Au milieu des assesseurs, je remarque la présence de Madame Bellanger, adjointe au maire. Elle est souriante, et particulièrement affable. Tout va bien dans la circonscription, l’ordre républicain règne. La gentillesse naturelle des Français opère dans ces moments où ils sentent qu’ils doivent être à la hauteur de la situation.
Vive la République !
Vive la France!
M.J.C.
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23 avril 2007
Bus ligne 28: y a du progrès
Progrès modeste, on n'est pas passé d'une extrème à l'autre. On a toujours l'impression que la RATP ne croit pas à cette ligne, pourtant si utile et malheureusement très chargée.
Enfin, ne boudons pas notre satisfaction.
Depuis bientôt deux mois, l'amélioration du service attendue depuis si longtemps, a été mise en place, décidée et financée par le STIF, organisme d'organisation des transports en Ile de France. Il s'agit principalement, de la circulation des bus 28 tous les jours de l'année, donc dimanches et fêtes, ainsi que l'extension du service jusqu'à 22 heures 30, tous les jours également, et ce, sur l'ensemble de la ligne. Quant à la fréquence elle est dans la journée de 5 à 7 minutes en semaine et de 7 à 12 minutes le samedi. En soirée et le dimanche, il vous faudra attendre de 15 à 20 minutes. Début du service, 6h00 en semaine, 6h30 le samedi et 7h00 le dimanche et les jours de fête.
C'est tout de même une amélioration, pour une ligne souvent chargée, qui permet de relier la Porte d'Orléans et Alésia au 15ème, aux Champs Elysées (Petit et Grand Palais), Haussmann et Saint Augustin.
19:25 Publié dans 3- Vie des quartiers | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : RATP, Paris, bus, ligne 28, Paris 14, Paris 15 | Facebook | | Imprimer |
16 avril 2007
Le Peit Montrouge, notre quartier
Le quartier du Petit Montrouge est né de l'extension - c'est en cela un paradoxe - de la commune du Grand Montrouge vers le nord, au tout début du 19ème siècle. Ce hameau, implanté sur près de 2 kilomètres le long de la route d'Orléans correspondait à une nécessité économique de l'époque. Cette route d'Orléans était une voie importante de transit vers la Beauce, productrice de céréales (d'où de nombreux moulins installés sur le territoire du Petit Montrouge), et le centre de la France puis vers l'Espagne.
Ainsi, auberges, commerces de fournitures pour les voitures et les chevaux, fabriques de bâches, de harnais, de cordages, marchands de vêtements de travail, de fourrages, d'outillages, de quincaillerie et de denrées alimentaires prospéraient. Signalons que des minoteries remplacèrent peu à peu les moulins qui fonctionnaient encore au milieu du 19ème siècle (il en existait 24 à cette époque).
Mais il faut situer maintenant la position de notre "hameau" face à l'extension de Paris qui fit suite à l'annexion par le Second Empire des territoires quasiment vierges compris entre le mur des Fermiers Généraux - on disait alors la Ferme - construit entre 1787 et 1797, et la ceinture de fortifications construite sous Louis Philippe de 1841 à 1845 sur 36 kilomètres. Cette nouvelle "ceinture" étant édifiée bien au large du mur de la Ferme.
On peut remarquer ainsi que le hameau du Petit Montrouge fut séparé, sans autonomie administrative propre, du Grand Montrouge, par l'édification des fortifications de Louis Philippe. Signalons qu'en 1847 naquit une petite église, située un peu en amont du carrefour actuel Alésia-Général Leclerc. C'est en 1852 que, le second Empire naissant, dota la commune du Grand Montrouge, d'une mairie mais située sur le territoire du Petit Montrouge. Celle-ci deviendra la mairie du 14e ardt, lors de l'annexion à Paris en janvier 1860, du territoire dit du "Petit-Montrouge", séparant ainsi définitivement le "Grand" du "Petit". Notons que notre mairie actuelle fut agrandie sous la 3ème République et que le premier maire de notre ardt fut Alexandre Dareau, lui-même déjà maire du Grand Montrouge de 1843 à 1848 et de 1850 à 1859. Il exerça son nouveau mandat dans le 14ème de 1860 jusqu'à sa mort en 1866.
Lors de l'élection à la présidence de la République de Napoléon III en 1851, celui-ci avait reçu en héritage un Paris à la fois informe et infecte qui avait peu évolué depuis le Moyen Age, en dépit de monuments prestigieux contenus en son centre historique. Aussi, devenu empereur, Napoléon III, féru des nouvelles idées sur l'urbanisme - son exil à Londres y fut pour beaucoup - prit-il la décision avec son préfet Haussmann d'annexer au Paris ancien, les territoires situés entre le mur des Fermiers Généraux et les fortifications de Louis Philippe. Paris passait ainsi de 12 à 20 arrondissements. Ainsi, notre 14ème arrondissement prit date le 1er janvier 1860.
R.R.
NDLR: Documentation provenant de la revue d'histoire de la SHA du 14ème n°29.
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28 mars 2007
Ensemble, c'est tout, un film de Claude Berri
Sans en avoir l'air, ce film plein de gaîté et de fraîcheur, nous dévoile toutes les difficultés survenues entre quatre personnages que les hasards de la vie ont fait se rencontrer. Partager une vie commune, vivre ensemble, cela n'est pas une sinécure, tant les caractères et les tempéraments peuvent s'affronter dans la vie quotidienne. Mais ce film nous dévoile aussi toute la tendresse et la générosité qui sont cachées en chacun de nous, et qui au fil de l'histoire se révèlent à maintes reprises.
Audrey Tautou y est particulièrement touchante par son naturel presque enfantin, sa gentillesse et sa fraîcheur innées. Guillaume Canet se forge une identité plus abrupte et contemporaine mais il camoufle à peine une sensibilité à fleur de peau. Quant à Laurent Stocker, très "vieille France", il est l'élément plein de fantaisie décalée qui donne à ses rapports avec autrui une coloration "lunaire" et irréelle. Françoise Bertin est l'aïeule qui nous offre un visage plein de bonté, de nostalgie et d'abandon face à la sollicitude aimante de son petit-fils, et ceci en dépit d'une solitude assumée.
Un film qui pose sur les sentiments humains des couleurs rafraîchissantes et printanières.
R.R.
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23 mars 2007
Alcatraz sur Seine, 19 rue des Suisses!
Etant allé un jour voir le nouvel immeuble de la rue des Suisses construit par les architectes suisses Herzog et de Meuron, des passants m'ont dit:"Ah, vous admirez Alcatraz, c'est comme ça qu'on l'appelle ici!". Le jugement est pour le moins sévère!
Dans le quartier Plaisance, la rue des Suisses, 241 mètres et trois bistrots dont le Soleil (antillais) et Au bon coin, donne dans la rue d'Alesia, presque en face de l'impasse Florimont, rendue célèbre par la maison de Jeanne, la généreuse logeuse du jeune Georges Brassens.
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Herzog & de Meuron est un cabinet d'architecture bâlois, très connu, qui a reçu en 1991 le fameux prix Pritzker (considéré comme le Nobel de l'architecture), auteur entre autres de la Tate Modern à Londres ou du Young Museum de San francisco. Ce sont eux qui remportent le concours lancé par la RIVP en 1997 pour un projet de 64 logements sociaux locatifs, 19 rue des Suisses.
la façade apparait comme une surface légèrement courbe en tôle metallique perforée mate, noire ou grise suivant la lumière. Et, dernière vexation pour les opposants, les architectes obtiennent l'"Equerre d'Argent", célèbre prix français décerné par le Moniteur pour cette oeuvre! Ce qui a fait écrire par l'association Monts 14, qui avait porté le flambeau de l'opposition au projet: "L'art de l'architecture s'améliorera sans doute le jour où la profession cessera de se décerner des lauriers en méprisant l'avis du public". Quoiqu'il en soit, allez voir par vous même ce bâtiment et n'hésitez pas à nous faire connaitre votre avis.
A.C.
08:00 Publié dans L'architecture dans le 14eme | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : herzog, de meuron, architecture, paris 14eme, paris 14, 75014 | Facebook | | Imprimer |
22 mars 2007
Home sweet home
- CITOYENNETE : du 28 mars au 22 avril
Aujourd'hui, la ségrégation communautariste et les replis identitaires dressent des barrières nouvelles entre les hommes. Le projet culturel du FIAP Jean Monnet, intitulé HOME, SWEET HOME, décliné en trois parties,
RACINES, EXILS et CITOYENNETES, se propose de participer au renouement du dialogue.
Le Premier projet, RACINES, allait à la rencontre d'une jeunesse aux origines diverses, née en France et qui se bat au quotidien pour se réaliser et se faire entendre. Le second, EXILS parlait de ces femmes et hommes qui ont quitté leur pays natal, et tentent de reconstruire leur vie en France loin de leurs racines. CITOYENNETES tentera de donner des réponses à la question " Comment vivre ensemble ? Comment s'organiser pour construire un avenir commun au sein de notre société? ".
- EXPOSITION : " J'y suis, j'y vote ",
Marion Poussier (photos), Lucie Geffroy (textes), en partenariat avec Picturetank (www.picturetank.com)
Le droit de vote des étrangers aux élections locales c'est l'histoire d'un débat sans cesse relancé. Alors que plus de la moitié des pays européens ont accordé ce droit à leurs ressortissants étrangers non-européens, la France fait aujourd'hui figure de mouton noir. L'exposition " J'y suis, j'y vote " donne la parole à Roger, Nassima, Ahmad, Rodolfo, Marc, et Yingxiao, qui siègent ou ont siégé au conseil de la citoyenneté de la mairie du 20ème, et aspirent à être reconnus comme des citoyens à part entière.
Marion Poussier, 26 ans, est photographe indépendante membre de l'association Picture Tank. Elle collabore avec la presse et développe en parallèle un travail personnel qui reflète sa sensibilité et ses interrogations.
Pour Lucie Geffroy, 27 ans, le travail journalistique inclut nécessairement une démarche militante. Il s'agit de montrer une réalité sociale tout en questionnant les enjeux qui y sont liés, donner la parole aux personnes que l'on entend peu ou pas assez, rétablir leur mémoire et restituer leur dignité.
- Vernissage le jeudi 29 mars 2007, à partir de 19h
Suivi, à 20h30 d'une Slam Session : carte blanche à Delphine II
Pour la soirée de vernissage, Delphine 2 animera cette " slam session ", avec une vraie belle scène composée de personnages bigarrés ayant tous un mot citoyen à clamer. www.delphine2.fr
- REBONDIR (les évènements annexes)
" Un spectacle de théâtre-forum, c'est un acte à commettre ensemble, c'est une assemblée d'hommes, de femmes, de citoyens qui délibèrent sur le sens de leur vie au sein de notre société. "
- Mercredi 11 avril, 20h : Projection " Rêves de France à Marseille " de Jean-Louis Comolli et Michel Samson
Le thème principal du film traite " de la difficulté de faire de la politique, quand on est d'origine maghrébine… "
Projection suivie d'un débat avec Gérald Collas producteur du film.
- Mercredi 18 avril, 20h rencontre débat sur le thème de " la votation citoyenne, la représentativité politique et l'action associative "
En présence de représentants de " La ligue des Droits de l'homme " et " AC le feu " (Association Collectif Liberté Egalité Fraternité Ensemble Unis)
ENTREE LIBRE ET GRATUITE A TOUS LES EVENEMENTS
Vous pouvez accéder aux photographies sur le site : www.fiap.asso.fr / Rubrique communiqué presse
Contact : Lisa EINHORN FIAP Jean Monnet - 30, rue Cabanis - 75014 PARIS - 01 43 13 17 05/06 - einhorn@fiap.asso.fr - www.fiap.asso.fr
06:00 Publié dans 5- Associations | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : citoyenneté, élections, droits de l'homme, fiap, Jean Monnet, paris 14eme, paris 14 | Facebook | | Imprimer |
11 février 2007
Taxes locales : une modération en trompe l’œil
En 2007, élections obligent, le taux d’imposition des impôts locaux n’augmentera en moyenne « que » de 0,9%. Votre habitation est affectée d’une « valeur locative » qui, multipliée par le taux d’imposition, donne le montant des taxes. Il y a donc deux façons d’augmenter ces impôts, soit augmenter la valeur locative, soit augmenter le taux, ou même les deux. C’est la valeur du taux, fixée par les élus locaux, qui est généralement publiée. Elle est donc rythmée par les élections locales. Le graphique ci-dessous le montre de manière particulièrement significative.
A un an dès prochaines élections locales, nos élus modèrent (ou font semblant) leur appétit. Les communes augmentent le taux de 0,4%, les départements de 1,5% et les régions de 2,5% (0,9% en moyenne).
Mais rassurez vous, nos élus n’eont pas l'intention de se contenter de si peu. Les bases d’imposition (valeur locative pour les habitations) sont elles en nette augmentation, 4% pour la taxe d’habitation, 3,9% pour la taxe foncière et 3,5% pour la taxe professionnelle. Ainsi en 2007 les impôts locaux devraient augmenter d'environ 3 à 4%. Mais attention, c'est une valeur moyenne, impôts et régions confondues; Paris n'étant zn général pas le pire
A.C.
08:00 Publié dans 3- Vie des quartiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : taxes locales, paris 14, augmentation | Facebook | | Imprimer |
02 février 2007
Georges Dandin - Un anti-héros
Entre la comédie satyrique, le drame d'amour et la farce populaire, la pièce de Molière, replacée dans un cadre contemporain des années 30, offre à la réflexion deux thèmes principaux qui s'appliquent à notre époque, avec une étrange acuité.
Tout d'abord, la notion "d'ascenseur social" – tarte à la crème de nos contemporains - où chacun espère s'attribuer les avantages supposés des gens qui ont "réussi", en singeant leurs attitudes, leurs mœurs, leur soif de pouvoir, et leur besoin de paraître. Georges Dandin est de ceux-là. Il est devenu "noble" par défaut où mieux par son argent qui lui a permis d'accéder au mariage avec une jeune fille d'une famille noble mais ruinée… Mésalliance évidente qui lui fera regretter ce mariage, très vite. Il n'est pas un seul instant où les beaux-parents ne lui feront remarquer avec mépris et condescendance sa situation inférieure de parvenu qui n'a pas sa place dans la "noblesse" des gens d'en haut… Ce thème est toujours à l'ordre du jour.
Second thème important : la soumission à l'époque, des filles à leurs parents et des femmes à leur mari. En filigrane, l'oppression s'exerce à travers une société où les tabous éducatifs ont force de loi. Angélique, femme de Dandin clame et revendique à qui veut l'entendre, sa "liberté de connaître le monde", son besoin de s'émanciper du poids de la tradition qui veut qu'un mari ait tout pouvoir sur sa femme. Pouvoir pérennisant sous une autre forme la toute puissance éducative et morale des parents sur leur enfant, et ceci par le biais d'une chaîne de soumissions qui se renouvelle à chaque génération… Angélique par sa révolte encore hésitante et balbutiante, chante un hymne à la liberté d'exister, à la revendication d'être un "sujet" et non plus un "objet". Nous sommes là aux frontières d'une revendication qui n'apparaîtra au grand jour que dans les années 1970, soit trois siècles plus tard !
Ainsi, Molière, par sa comédie-farce, où le grotesque est omniprésente parmi les personnage, nous est très contemporain. Cette pièce aurait pu être écrite aujourd'hui, parce qu'elle pose le problème des relations entre les différentes classes de la société, et celui concernant la liberté des femmes, sujet de leur émancipation progressive et semble-t-il irréversible.
Molière révolutionnaire ? Peut-être. En tout cas, très proche des préoccupations de nos contemporains. Félicitons Marcel Maréchal qui a su dans une mise en scène résolument moderne et originale – l'action se passe en 1930 au bord de la mer – mettre en avant le désespoir de G. Dandin. Molière amène celui-ci vers la "sortie", en l'invitant à "se jeter dans l'eau, la tête la première". Ce qu'il fait ! Un clin d'œil vers ceux qui ne verraient la solution que dans une fuite en avant désespérée.
Spectacle jubilatoire, à déguster sans réserve, d'autant que la troupe des Tréteaux de France est parfaite, chacun donnant à son rôle la juste mesure de son talent.
Raymond Rillot
Théâtre 14 : 20, avenue Marc Sangnier – 75 014 – jusqu'au 3 mars 2007. Loc. 01 45 45 49 77
09:00 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théatre, theatre 14, paris 14, geoges Dandin, Molière | Facebook | | Imprimer |
01 février 2007
Vendre sur Internet... sans soucis !
Dans le 14e, deux boutiques originales ont ouvert en quelques mois. Elles proposent de vendre pour vous, aux enchères, tous vos objets de valeur - matériel électronique, électroménager, équipements sportifs, meubles, bibelots, objets de collection... et même automobiles. Les ventes aux enchères sur Internet explosent. Sur des sites spécialisés, comme eBay, des dizaines de milliers de transactions se réalisent chaque jour.
Les nouvelles boutiques s’occupent de tout. Pour les objets de petite taille, il suffit de l’apporter au magasin. Des professionnels de la vente le photographient, rédigent l’annonce, le mettent “en ligne” sur un site de vente, récupèrent le montant de la vente, expédient l’objet vendu, paient le vendeur. Lorsqu’il s’agit de matériel encombrant (des meubles par exemple), quelqu’un se déplace pour prendre des photos.
La boutique se paie en prenant une commission sur la vente, variable selon le montant. Chez DepotWeb, 29 % jusqu’à 500 euros, 24 % jusqu’à 1 500 euros, 19 % au delà. Ces commerces visent une clientèle variée. Ceux d’abord, qui n’ont pas Internet chez eux (50 % des Français !) Mais aussi ceux qui ont Internet, mais qui ne souhaite pas supporter toutes les contraintes et les soucis du suivi de la vente.
Gérard DESMEDT
DepotWeb - 140 av. du Général Leclerc. Tél. : 01 45 42 81 88 - www.depotweb.fr
EncherExpert - 6 place Moro-Giafferi.
Tél. : 01 45 41 13 15
(sans erreur cette fois-ci - avec nos excuses)
08:00 Publié dans 4- Métiers et commerces | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : vente internet, paris 14, encheres, depotweb, encherexpert | Facebook | | Imprimer |
31 janvier 2007
« Je vais bien, ne t’en fais pas » de Philippe Lioret
Dans la sélection des nominations pour l’attribution des Césars, ce film est particulièrement émouvant. Vous pouvez encore le voir dans les cinémas d’art et d’essai tels que le Denfert ou l’Entrepôt.
Lili (18ans) revient de vacances. Elle s’inquiète de l’absence de son frère jumeau, Loïc, ses parents lui répondent de manière très évasive. Elle apprend seulement qu’il est parti à la suite d’une dispute avec son père. Commence l’attente de plus en plus désespérée de Lili qui se laisse mourir jusqu’au moment où elle reçoit un mot de lui qui la tire de sa dépression. Elle quitte le domicile de ses parents où l’ambiance est de plus en plus lourde et triste. Elle devient caissière et part à la recherche de Loïc pendant les week-ends.
Le film décrit avec une très grande justesse cette quête angoissée, et l’inertie apparente des parents dont on découvre peu à peu la souffrance insurmontable et l’impuissance totale à expliquer la situation à leur fille et à lui apporter le soutien qu’elle attend d’eux.
Les relations entre les parents et les enfants, au moment où ceux-ci deviennent adultes et où l’amour qu’ils éprouvent les uns pour les autres n’arrive plus à se dire, sont admirablement rendues grâce à une mise en scène dépouillée et au jeu des acteurs toujours retenu : un regard, un dos plus voûté de Kad Mérad expriment sa solitude, sa culpabilité. Isabelle Renauld incarne parfaitement, la mère, totalement déchirée. Mélanie Laurent, Lili, est tout à la fois charmante et émouvante, elle passe de la révolte au désespoir avec une grande sincérité. Toutefois le scénario, bâti à partir d’un roman d’Olivier Adam, comporte des invraisemblances gênantes qui affaiblissent un peu cette description si fine et attachante d’une famille en plein désarroi.
Monique Garrigue
08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : lioret, cinema, je vais bien, paris 14 | Facebook | | Imprimer |
30 janvier 2007
Nouvelles municipales
Conseil d'arrondissement: Mardi 29 janvier 2007 à 19h Mairie du 14ème. Séance publique. Le public peut prendre la parole sur les délibérations qui sont à l'ordre du jour : en particulier le Plan des Déplacements de Paris, les travaux de reconstruction prévus pour l'ensemble scolaire Alain Fournier situé la Porte de Vanves, une communication du Maire sur la suite donnée aux vœux des Conseils de quartier, l'attribution de logements sociaux relevant du contingent de la mairie du 14ème….pour plus de renseignements, consultez le site http://www.mairie14.paris.fr
Conseils de quartier
Conseil Montparnasse-Raspail mardi 6 février de 19h30 à 21h30 à l'école élémentaire 24 rue Delambre
Ordre du jour : budget d'investissement, projet d'un abri de jour pour les personnes de la rue.
Choix d'une statue pour l'allée Georges Besse.
Suivi des demandes du Conseil à propos du Plan des Déplacements de Paris
Projet de fête au printemps 2007.
Parole à la salle.
Conseil Montsouris-Dareau : mercredi 7 février à 19h30 à l'amphithéâtre Morel, hôpital Ste Anne, entrée 1 rue Cabanis
Ordre du jour : compte-rendu des travaux des commissions 2005-2006 et présentation de leurs propositions.
Parole aux habitants.
08:05 Publié dans 3- Vie des quartiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Activité, municipale, paris 14, mairie, conseils | Facebook | | Imprimer |
26 janvier 2007
Le C.C.F.D.
Changer notre regard sur la richesse d'une société.
En France, on produit 60% de ''richesses'' de plus qu'il y a 20 ans, le CAC 40 se porte bien….mais la pauvreté et la précarité s'étendent.
La "croissance" est-elle la solution de nos problèmes ? Ou bien ne faut-il pas construire de nouvelles boussoles, se préoccupant certes du pouvoir d'achat, mais aussi de l'accès au savoir, à la santé, de l'environnement,… de la possibilité de se réaliser pleinement ?
Venez en débattre avec
Patrick Viveret, philosophe, conseiller à la Cour des Comptes, Auteur de ''Reconsidérer la richesse'', et ''Pourquoi ça ne va pas plus mal ?''
Jeudi 8 février 2007 à 20h
au siège des Scouts et Guides de France
65, rue de la Glacière
Paris 13e - métro Glacière
Cette soirée est organisée par les équipes CCFD du sud parisien, et les Scouts et Guides de France.
Contact : Claudio Bardes 01 45 65 49 01
09:00 Publié dans 5- Associations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : CCFD, solidarité, faim, paris 14 | Facebook | | Imprimer |
25 janvier 2007
Metro: la ligne 13 est saturée
Avec un demi million de voyageurs par jour, la ligne 13 qui relie, en traversant Paris du sud au nord, Chatillon, Montrouge, Asnières, Génevilliers, Saint-Denis est sursaturée. Les rames sont bondées et il faut ruser pour trouver la station où il est préférable de monter. Ses utilisateurs ne le savent malheureusement que trop.
La RATP a pris un certain nombre de mesures pour améliorer cette situation, mais il est à craindre que celles-ci soient insuffisantes, car le problème est dû au très grand nombre de voyageurs. Aussi, il apparait que seul un dédoublement de la ligne pourrait résoudre ce problème. Etat et Région se renvoient la balle.
Aussi, une pétition est en cours de signature. Pour la lire et la signer, allez sur le site http://ensemblepourlaligne13.fr
A.C.
10:15 Publié dans 3- Vie des quartiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : metro, ligne 13, paris 14 | Facebook | | Imprimer |
23 janvier 2007
L'Abbé Pierre, toujours présent dans le 14e
A l'occasion du décès de l'Abbé Pierre, il est important de se rappeller qu'il est très présent sur le quartier avec trois importants établissements, l'hôtel social de la rue Poirier de Narcay, le Centre d'hébergement d'urgence Sainte-Anne, rue Cabanis, et enfin le Centre Georges Dunand; Centre d'hébergement d'urgences Emmaüs pour personnes sans domiciles fixe et en voie de réinsertion 18, rue de l'Aude.
La Voix s'est rendue dans ce dernier établissement afin de marquer son attachement au fondateur d'Emmaüs, qui vient de nous quitter. Un livre d'or y est installé pour recevoir les témoignages de reconnaissance.
Des "compagnons" très émus sont en train de charger un camion. Un compagon, Francis, et Marie-Claude, bénévole, nous accueillent et nous présentent le cabinet médical, le salon et l'atelier informatique. Ils nous donnent quelques chiffres qui montrent l'importance de cette maison, 12 compagnons, des bénévoles, 60 personnes hébergées, plus 20 malades, toutes les places étant occupées actuellement. Le SAMU social, L'AGORA, les services sociaux envoient les personnes hébergées pour un séjour qui peut varier d'une nuit à un mois pour ceux qui sont en réinsertion, et même plus pour les malades. A la fin du séjour, le centre s'occupe de trouver un nouveau lieu d'accueil adapté. Une présence médicale, médecin et infirmière, ainsi que celle d'un travailleur social est assurée chaque jour.
Les affiches placardées sur la vitrine rappelent qu'un rassemblement est prévu au Palais Omnisport de Bercy jeudi 25 à 19 heures, permettant l'expression de témoignages de compagnons, de bénévoles et de personnalités. Les funérailles de l'Abbé Pierre sont fixées, vendredi 26 à 11 heures à Notre Dame.Alain et Jean-Michel
17:35 Publié dans 7- Chrétiens dans le 14e | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris 14, Abbé Pierre, Emmaüs, compagnons | Facebook | | Imprimer |
Trois conférences sur la Genèse.
- Mardi 23 Janvier : « Les récits de création » - les premiers chapitres de la Genèse
- Mardi 6 mars : le Déluge – Noé et la nouvelle création
- Mardi 24 avril : le cycle de la vie d’Abraham
Ces trois conférences sont assurés par le frère Jean Jacques Danel, Franciscain et historien d’art.
Horaires : 20h30 – 22h. Lieu : couvent Saint François 7 rue Marie Rose 75014 Paris. Métro Alésia. Tel : 01 40 52 12 86. - Courriel : danel@franciscains-paris.org
15:14 Publié dans 6- Art, Culture, Patrimoine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris 14, art, culture, foi, Génèse, conférence, Chagall | Facebook | | Imprimer |
16 janvier 2007
Immobilier dans le 14è arrondissement: L'esprit village gagne du terrain
Sous ce titre, le Figaro du 20 décembre 2006 rapporte les conclusions d'un petit comité d'agents immobiliers travaillant sur le 14è réuni pour l'occasion. La Voix rend compte de ces conclusions très intéressantes dont les auteurs sont: Pascal Cordier du Groupe Brefico, Lilian Bourquin de Connexion, Patrick Hanser de Hanser Immobilier, Christine Fumagalli de Alésia-Didot Immobilier, Yann Besnard de Cric-Balzano.
Le quartier n'est pas homogène.
Entre des quartiers comme Denfert et ses beaux immeubles pierre de taille et les boulevards des Maréchaux, moins attrayants, les écarts sont encore importants et les disparités encore fortes. Jusqu'ici, l'incidence de la venue du tram est nulle, malgré l'apport esthétique. Côté Denfert-Rochereau, la moyenne des prix avoisine les 7500-8000 € du m² alors qu'elle tourne autour des 5000-5200 € du côté de la porte de Vanves. Le niveau remonte autour de la porte de Gentilly pour approcher les 6000 € tandis que les vues sur le parc Montsouris se payent aussi cher que Denfert.
Certains micro-quartiers sont très recherchés comme Daguerre et la rue d'Alésia pour leurs commerces et leur convivialité ou les environs de Montparnasse, bien desservis, aérés, et proches du 6è. Le triangle Alésia-Maine-Losserand s'est métamorphosé et attire aujourd'hui des catégories dites « bobo »avec un esprit village prononcé. Certaines familles cherchent à se rapprocher des écoles très cotées comme l'école alsacienne ou Stanislas.
L’incidence de la venue du tramway sur les prix est discutée.
D’après les agents immobiliers cités plus haut, l’incidence sur les prix serait nulle jusqu’ici, malgré l’apport esthétique. Le Figaro du 8 janvier, dans un article intitulé « le tramway fait monter les prix dans le sud de Paris » corrige l’affirmation précédente en rapportant le propos de Gilbert Chouchana, de Laforêt Immobilier, indiquant qu’on commençait à ressentir l’effet tramway sur les prix de vente et fixant la progression induite à 5 à10%. Mme Hellena Sellam de Connection Immobilier pense que cela n’autorise pas les vendeurs à fantasmer sur les prix sous peine de bloquer les ventes
La demande s'affaiblit et se fait plus exigeante.
On constate cet affaiblissement quasi général, mais plus particulièrement sur les 2-3 pièces avec une seule chambre, ce qui conduit à un tassement des prix sur cette catégorie de biens. Certains clients disent attendre une baisse des prix. Ils sont plus circonspects, notamment sur les travaux, et se renseignent davantage sur l'historique des immeubles. Ils ont besoin d'être rassurés.
L'offre augmente légèrement.
On constate encore une légère augmentation de l'offre, ce qui fait qu'il est très rare maintenant que les produits soient surpayés.
La hausse des prix ralentit et les délais de transaction s'allongent.
Il résulte naturellement de ce qui vient d'être dit que la hausse des prix tend à marquer une pause et que les délais de transaction s'allongent notablement. Devant la sélectivité des acquéreurs, notamment lorsque les biens nécessitent d'importants travaux, on a pu même, à l'occasion, constater un tassement des prix.
C'est toujours la pénurie pour les appartements familiaux.
La rareté de l'offre est de mise dès qu'on dépasse 80m² car ces appartements dits familiaux ne changent pas facilement de main. Ils trouvent donc acquéreur sans problème à leur juste prix. Personne n'a cependant noté que le prix du m² de ceux-ci avait tendance à perdre son avance sur celui des appartements plus petits, et cela depuis déjà longtemps.
La population est très diversifiée.
Le 14è a ses inconditionnels qui, même lorsqu'ils ont dû le quitter, s'empressent d'y revenir dès que possible pour y retrouver les commerces de proximité, la diversité et la convivialité qu'ils avaient connus. Mais ceux-ci sont souvent attachés à un quartier et, pour eux, il est très difficile de franchir certaines frontières, sauf prix très attractifs. Cela a tendance à émietter le marché. L'arrondissement bénéficie du repli des habitants du 6è qui ne peuvent suivre la hausse des prix du centre de Paris. Il est un bon compromis pour les étrangers, particulièrement les anglo-saxons, qui y trouvent une situation centrale sans payer le prix du cœur de Paris. Aéré, vert, bien desservi de larges avenues plantées d'arbres, de commerces et de transports en commun, il accueille des familles, des fonctionnaires, des professions libérales, des cadres, des employés,des artistes...dans une grande diversité, mais avec cependant des secteurs bien différents et une tendance à un certain embourgeoisement.
La location se fait bien.
Les petits appartements se louent bien. De plus en plus d'étudiants et de jeunes actifs se tournent vers la colocation, source d'économies, et qui est aujourd'hui mieux acceptée par les propriétaires. Compter 500 à 600 € pour un studio alors qu'il faut 800 à 900€ pour un 2 pièces. Là encore, l'exigence s'est renforcée en matière de qualité, et les preneurs sont rebutés par les travaux. Le coût extrêmement élevé des loyers (de 20 à 25€, voire plus), ne semble pas un obstacle pour trouver preneur.
Jean-Michel Viney
08:00 Publié dans 3- Vie des quartiers | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : immobilier, Paris 14, quartier, 75014, vente, location | Facebook | | Imprimer |
14 janvier 2007
Franciscains: Journées d'amitié les 27-28 janvier
Plus spécialement placées, cette année, sous le signe de l'amitié avec les Frères Franciscains du Maroc, les jounées d'amitié franciscaines auront lieu au couvent des franciscains, 7, rue Marie Rose.
Au programme:
Samedi:
15h: Conférence: Massignon, Adb-el-Jalil, parrain et filleul 1926-1962 par Françoise Jacquin
17h: Concert exceptionnel, Chorale paul KUENTZ
19h: Diner aux chandelles dans le cloître, choucroute alsacienne, réserver avant le 19 (prix min 15€, enfant 8€)
Dimanche:
10h 30: messe présidée par Fr. Siméon, gardien de Mekhnès
12h: déjeuner, barbecue, galettes et crèpes
14h 30: Témoignage, présence franciscaine au Maroc par Fr. Siméon
16h: grand jeu pour les adultes
18h: Vêpres solennelles à la chapelle
Et encore plus de stands, antiquités, artisanat monastique, linge de maison, timbres, cartes postales, livres, bibelots, CD, DVD, vinyles, vins, ...,
Nombreuses animations pour les enfants, réalisation d'une fresque, jeux, maquillage, pêche à la ligne, films
A toute heure, bar, salon de thé, crèpes et pâtisseries
tel 01 40 52 12 70, mel ofm-paris@wanadoo.fr, et voir le site
samedi 27, 10h à 21h 30, dimanche 28, 10h 30 à 19h
08:00 Publié dans 7- Chrétiens dans le 14e | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amitié, journées, franciscains, fête, paris 14 | Facebook | | Imprimer |
03 janvier 2007
L’exploitation du tramway: difficile à mettre en place
L’ « exploitation » d’un tramway dans une grande ville et plus encore à Paris, est un travail complexe, faisant intervenir des techniques sophistiquées. A Paris, le PC de cette gestion, où arrivent en permanence et en temps réel toutes les informations nécessaires est situé à la Porte de Sèvres, le long du périphérique, juste à coté des services de garage et d’entretien, dont vous parlerons prochainement.
Chaque tramway est repéré tout au long der son parcours de manière très précise au moyen d’une balise GPS. C’est grâce à ce système que sont calculées la fréquence et les heures de passage. L’intervalle prévu entre deux tramways est de quatre minutes, fréquence qui n’est pas encore atteinte puisque les délais affichés en ce moment sont de 8 minutes au moins, ou plus souvent « écran indisponible »! Les raisons en sont diverses, fort trafic en fin d’année, les piétons et les automobilistes ne se sont pas encore adaptés, le système est en cours de réglages. Le tramway n’est pas encore arrivé à sa vitesse d’exploitation prévue de 20 km/h, et c’est ce qui conduit à des délais d’attente plus longs.
Le tramway est prioritaire par rapport à la circulation automobile. Pour cela il est repéré par des boucles enterrées sous la voie, qui permettent de lui donner cette priorité dès son arrivée à un carrefour. Mais synchroniser les feux pour faire passer un tramway peut en arrêter un autre dans l’autre sens. Les réglages sont en cours.
Les agents en service au PC disposent de l’ensemble des informations sous la forme d’écrans d’ordinateurs, de 6 écrans vidéo montrant les points stratégiques, d’une liaison par téléphone avec les conducteurs et de la possibilité de couper le courant à tout moment sur un tronçon donné.
Le période d’adaptation au tramway va durer un certain temps. Les piétons doivent rester très prudents, particulièrement en traversant : il y a peu d’espace entre les automobiles et le tramway.
A.C.
08:00 Publié dans 3- Vie des quartiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris 14, ratp, tramway, exploitation, trafic, priorité | Facebook | | Imprimer |
02 janvier 2007
Une brève histoire de l'avenir
Une brève histoire de l'avenir
De Jacques Attali - Ed. Fayard-
En un magistral synopsis reprenant l'évolution de l'espèce humaine depuis son origine, puis développant les étapes de l'évolution de la société européenne et occidentale au cours des siècles, ainsi que la pérennisation irréversible de l'économie de marché, liée à l'apparition et à la consécration de la démocratie marchande, Jacques Attali se saisit des perspectives futures offertes par les nouvelles technologies, pour nous brosser une image de ce que pourrait être les cinquante prochaines années pour l'avenir du monde sur le plan de la démographie, de l'immigration, du nomadisme des populations du sud vers le nord, du terrorisme international, de la violence urbaine, et des mutations des formes de travail, ainsi que de la disparition progressive des nations et des Etats…
Utopies ou réalités pressenties ? En tout état de cause, voici un livre à mettre entre toutes les mains de l'honnête homme ou de l'étudiant à Sciences Po, tous deux concernés par le "grand chambardement " dont nous n'avons pas encore toutes les cartes en main pour jouer les pythonisses … Un livre passionnant à plus d'un titre, vertigineux par les perspectives de réflexion qu'il offre.
R.Rillot
09:00 Publié dans Livre/BD/Mangas | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livre, attali, avenir, société, paris 14 | Facebook | | Imprimer |
31 décembre 2006
Bonne année 2007!
Créée en 1914, dans les dures circonstances de la terrible guerre de 1914-1918, La Voix du XIVème, journal chrétien d'information, a duré jusqu'à maintenant. Quittant le support papier, elle est devenue il y a un peu plus d'un an un site Internet. Avec plus de 300 visites par jour à l'heure actuelle, chiffre en progression régulière, ce pari semble maintenant devoir être gagné.Ce site interactif sur le net s'intéresse à la vie du 14ème arrondissement dans les domaines les plus divers, historiques, économiques, sociaux, artistiques, culturels, urbanistiques, associatifs, religieux...
Il est interactif et convivial. Vous en êtes vous-mêmes les rédacteurs, soit à chaud en réagissant au moyen de commentaires en cliquant sur ce mot à la fin des articles, soit en nous transmettant des infos, des images, ou des photos.
La Voix vous souhaite une bonne et heureuse année!
08:00 Publié dans 1- Edito | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voeux 2007, la Voix, paris 14, journal la Voix | Facebook | | Imprimer |
30 décembre 2006
Méditation: "La femme adultère"
« Que celui qui n’a pas péché jette la première pierre » dit Jésus.
Cette phrase, reprise depuis deux mille ans par le monde entier, chaque fois a fait taire des foules et les a fait repartir tête basse. Mais une peur a toujours été en moi et sûrement en d’autres, parce qu’il y a dans le monde une personne capable de jeter cette première pierre ! Attention, cela peut être vous, un pécheur parmi les pécheurs caché au milieu de la foule pour qu’on ne le voie pas. Et ceux qui vont se trouver là ramasseront à leur tour une pierre et une autre, et tous au final, et cette femme sera lapidée.
Et c’est de là depuis toujours que des guerres éclatent. Faciles à démarrer mais tellement difficiles à arrêter. Ceci existe depuis la naissance du monde bien avant Jésus. Tout dépend de cette pierre : si elle reste par terre c’est l’amour divin, si elle est jetée c’est la haine qui peut durer des siècles. Je crois que, à cause de l’homme, cela durera longtemps, peut-être même jusqu’à la nuit des temps.
La première pierre est jetée, surtout que ce ne soit pas par vous ! Malheur à celui qui jette la première pierre !
Jean-Jacques M (Maison d'Arrêt de la Santé, bloc D)
Paru dans « Liens » n°17 (octobre 2006)
08:00 Publié dans 7- Chrétiens dans le 14e | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Santé, Liens, méditation, paris 14, solidarité | Facebook | | Imprimer |
29 décembre 2006
Le bénévolat à l'hopital Saint Joseph (2)
Suite de l'article précédent du 27 Décembre 2006
Comment devenir bénévole de l'hôpital ?
Toute personne peut devenir bénévole de l'hôpital. Il est cependant nécessaire de suivre une formation pour assurer sa mission d'accueil et d'information. Cette formation est dispensée par l'hôpital et est assurée par un tuteur (i.e un bénévole expérimenté qui prend en charge le nouvel arrivant). Sa durée varie de 3 à 6 mois. La formation regroupe 3 phases :
1ère phase : la connaissance de l'hôpital.
Le bénévole doit se repérer dans l'espace et comprendre le fonctionnement de l'hôpital pour mieux maîtriser les différents parcours hospitaliers des patients (hospitalisations, consultations externes, enregistrements des entrées et sorties... Il doit savoir différencier les personnels de soins et savoir lire les documents remis au patient pour mieux l'orienter.
2ème phase : l'aide au patient
Le bénévole doit apporter au patient un service personnalisé et adapté à ses besoins ou son niveau de dépendance. Il doit connaître les différents services mis à la disposition du patient et, le cas échéant, les mettre en œuvre lui-même (fauteuil roulant, télévision, bibliothèque…).
3ème phase : la gestion de sa mission
En milieu hospitalier, le bénévole doit être attentif aux règles de fonctionnement et d'hygiène inhérents à son action auprès du patient. La charte du bénévole du groupe hospitalier Paris Saint-Joseph est un document qu'il doit signer et respecter tout au long de sa mission. Le respect des règles de confidentialité et de discrétion est un point majeur de cette charte. Par ailleurs, le bénévole doit connaître et observer les règles d'hygiène minimales, afin de ne pas prendre et faire prendre de risques inutiles. Cet aspect de la formation est pris en charge par les personnels soignants de l'hôpital. Cette formation est le gage d'une collaboration efficace et enrichissante entre l'hôpital et le bénévole au service du patient.
Le Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph c'est :
- un hôpital privé sans but lucratif, participant au service public hospitalier
- dirigé par Yves Barrault
- accrédité par la Haute Autorité de Santé (HAS)en 2000 et en 2006
- un hôpital qui réunit 2100 personnes, plus de 700 lits
- organisé en 9 pôles cliniques et médico-techniques,depuis 2004
- une offre de soins large : du nouveau-né à la personneâgée et un service d'urgences
- 43550 entrées d'hospitalisation et 192 800 consultations, réparties sur 3 sites de l'hôpital: st Michel(15e), st Joseph(14e) et Notre-Dame de Bon Secours(14e).
07:40 Publié dans 5- Associations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bénévole, hôpital, St Joseph, paris 14, privé, blouse rose | Facebook | | Imprimer |
28 décembre 2006
Le bénévolat à l'hôpital St Joseph (1)
L'action bénévole au sein du Groupe hospitalier Paris Saint -Joseph ?
En 2003, il a été créé un poste de coordonnateur du bénévolat directement rattaché au directeur de l'hôpital. Ce poste n'est pas rémunéré. Il a également été mis en place un bureau d'accueil et d'information permanent au sein de l'hôpital. Son fonctionnement est assuré 7j/7 par une équipe de 8 à 10 bénévoles, encadrés par le coordonnateur.
Quelle est la mission des bénévoles de l'hôpital ?
La mission générale des bénévoles du Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph est :
- d'accueillir et d'aider les patients et leurs familles lors de leur entrée, de leur séjour et de leur sortie de l'hôpital.
- d'apporter concrètement le service utile au patient, à sa demande ou bien à la demande de la famille ou des soignants (expliquer le fonctionnement de l'hôpital, transmettre un message, apporter un journal, déclencher l'intervention d'une association,…).
L'action bénévole est une composante essentielle de la politique d'accueil et de soins de l'hôpital. Elle propose au patient une écoute à la fois différente et complémentaire de celle que pratiquent les professionnels de santé. Elle vise à rendre service au patient et contribue activement à donner une image positive, rassurante et efficace de l'hôpital. Le regard des bénévoles, par sa différence même, est recherché par les équipes soignantes. A titre d'exemple, lors de la démarche de certification de l'hôpital en 2005, l'équipe de bénévoles a participé, aux côtés du personnel, à l'auto-évaluation des pratiques et du fonctionnement de l'hôpital. Les bénévoles sont régulièrement associés aux travaux du groupe d'amélioration de la qualité, notamment au regard de l'élaboration, de la distribution et du recueil de " l'enquête satisfaction auprès des patients ".
Deuxième partie (Comment devenir bénévole), demain 28 Décembre 2006.
Contacts presse : Guénola de La Seiglière : 06 64 39 30 56 / Caroline de Poix : 06 11 70 83 57
08:00 Publié dans 5- Associations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bénévole, hôpital, St Joseph, paris 14, privé, blouse rose | Facebook | | Imprimer |
25 décembre 2006
« II y aura un signe : pour vous ! »
Inimaginable la parole amicale de l’ange, elle est pour eux, les bergers.
Non pour le grand prêtre ou pour les scribes, les privilégiés de Dieu sont ce soir des hommes méprisés à la recherche jour et nuit de quelques touffes d’herbe pour leur troupeau ; méprisés au point qu’il leur était interdit de témoigner au tribunal, exclus de la « bonne société » bien sûr mais de la société tout court...
Crêche de la paroisse Saint-Dominique (14ème) en 2006
Il y a longtemps qu’ils n’attendent plus rien des leurs, sans doute aussi pas grand-chose du ciel. D’ailleurs attendent-ils un Messie ? Il y a d’autres urgences... peut-être ont-ils quelques vagues réminiscences d’un certain Isaïe qui a annoncé un nouveau David ? Un Messie pour les autres, oui mais pour eux, non sûrement pas.
Et pourtant, encore une fois, Dieu se plait à contourner les petits échafaudages des hommes, bien montés, bien équilibrés, pleins de bon sens : eux ces bergers, devront témoigner devant l’humanité d’une nouvelle simple et incroyable : Dieu est là à Bethléem dans un bébé qui pleure, qui a faim, qui a froid ; Dieu n’est pas lointain, froid, superbe, enfermé dans une perfection ascétique, Dieu est là dans un nouveau-né accroché au sein de sa mère.
Voilà c’est cela Noël. Tout Noël est là. Bien de nos contemporains ont rangé l’Enfant Jésus au rayon des fariboles entre feux follets et Père Noël, mais nous qui confessons l’Incarnation du fils de Dieu, ne le faisons-nous pas seulement du bout des lèvres ?, Ne contemplons-nous pas l’Enfant Jésus avec suffisance, comme une image qui n’aurait plus grand-chose à nous dire sur Dieu ?
Attendons-nous encore que Dieu visite notre cœur alors qu’une nouvelle fois, malgré nos pauvretés, nos incapacités, nous sommes appelés à dire au monde que Dieu est un enfant dans la crèche de Bethléem ?
Père Yves-Marie Clochard-Bossuet, paroisse St-Dominique
06:55 Publié dans 7- Chrétiens dans le 14e | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Noël, crêche, Clochard-Bossuet, paris 14, bergers | Facebook | | Imprimer |
24 décembre 2006
Joyeux Noël !...
La Voix a voulu marquer la fête de Noël en rappelant l'origine de la tradition de la représentation de la crèche dans nos églises et chez nous. L'idée en revient à St François qui a voulu célébrer le mystère de l'Incarnation très humble du Seigneur par une crèche vivante.
Que cette évocation du « tout puissant et bon Seigneur », comme aimait à le nommer St François, en un enfant couché dans une mangeoire vous accompagne pour Noël et vous soit une source de profonde joie.
Qu'elle vous aide tout particulièrement si vous êtes dans la souffrance, la maladie, ou encore la solitude.
A tous la Voix souhaite un joyeux Noël.
Jean-Michel
16:00 Publié dans 7- Chrétiens dans le 14e | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : noël, fête, voeux, paris 14, crêche, saint pierre de montrouge | Facebook | | Imprimer |
22 décembre 2006
Noël du Secours Catholique du 14ème arrondissement de Paris
Samedi 16 décembre 2006, dans la crypte du couvent des franciscains, s’est déroulée une fête de Noël, organisée par le Secours catholique du 14ème qui a réuni une bonne centaine de personnes, grands et petits.
Avec nos deux animatrices de l’antenne Sud Est et de l’antenne personnes sans domicile, nous avions voulu que cette fête réunisse le plus grand nombre d’acteurs du Secours Catholique sur le 14ème (accueillis et bénévoles de l’accompagnement scolaire et de l’accueil de quartier du 174 rue Raymond Losserand, alpha et FLE du 9 passage Rimbaut, épicerie solidaire du 171 boulevard Brune, lieu de fraternité du 25 rue sarrette, accueil de jour du 36 bis rue du Père Corentin, familles suivies par l’équipe logement de l’antenne).
Depuis un mois, un comité de pilotage s’était réuni pour décider de l’organisation, et dès samedi matin, une grande agitation régnait : décoration, préparation de l’animation enfants, confection des salades rue du Père Corentin, préparation de couscous, tajine et gâteaux à la maison par de nombreuses excellentes cuisinières ….
Dès 12 heures, tout était prêt, sur fond musical, les tables dressées, les buffets débordant de mets colorés et appétissants, les sapins de Noël, les ateliers enfants et le décor de la scène prêts à s’animer.
Puis, familles, avec de nombreux petits enfants, adultes seuls ou en groupe sont arrivés; chacun a pu s’installer à une table, faire connaissance ou se retrouver, et il a fallu rajouter quelques tables ou se tasser sur les tables disponibles. Après un repas aux multiples saveurs, le Père Noël est arrivé à la grande joie des enfants, chocolats en papillotes plein sa hotte.
Tout l’après-midi jusque vers 17 heures, se sont succédés atelier maquillage, atelier dessin, numéros de clown-jongleur, le labyrinthe des animaux du monde, chansons et musiques.
A 18 heures, après rangement et nettoyage en commun, nous nous sommes séparés, un peu rompus, mais les yeux remplis de la joie des enfants
Nous espérons que cet après-midi aura été pour tous un moment de bonheur et que chacun aura pu trouver un peu de sérénité et de chaleur humaine.
Martine et Jean-François Quest
11:55 Publié dans 7- Chrétiens dans le 14e | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : secours catholique, paris 14, Noël, Franciscains, fëte | Facebook | | Imprimer |
19 décembre 2006
La crèche de Noël, symbole de l'humilité du Seigneur
Savez-vous qu'il existe un lieu où la liturgie autorise la célébration toute l'année de la messe de la nuit ou du jour de Noël?
Il s'agit du charmant petit ermitage de Greccio, un de ceux que l'on visite dans les montagnes autour de Rieti, entre Assise et Rome, pour comprendre et s'imprégner de l'esprit de St François. L'Eglise, en effet, autorise cet anachronisme en souvenir de Noël 1223. St François, le « petit pauvre », était véritablement hanté par l'humilité du Seigneur manifestée dans l'Incarnation. Il avait eu l'idée-qu'il avait soumise au Pape-de reproduire la crèche de Bethléem à l'occasion de la célébration de la nuit de Noël.
Celano, l'historiographe de St François, raconte (1 Celano 84-86):
Une quinzaine de jours avant Noël, François fit appeler Jean -Seigneur propriétaire des lieux et ami de François-. « Si tu le veux bien, lui dit-il, célébrons à Greccio la prochaine fête du Seigneur; pars dès maintenant et occupe-toi des préparatifs que je vais t'indiquer. Je veux le voir de mes yeux de chair, tel qu'il était, couché dans une mangeoire et dormant sur le foin entre un boeuf et un âne ». L'ami fidèle courut en toute hâte préparer au village ce qu'avait demandé le saint.
Puis Celano décrit de façon fort jolie la simplicité de la célébration où François, en tant que diacre, lut l'Evangile et prêcha et la joie, ou plutôt l'allégresse, qui saisit les hommes, les animaux, les bois et les montagnes tous unis dans un immense élan de compassion autour de la crèche.
Depuis ce jour, l'idée de reproduire la crèche s'est répandue dans toute la chrétienté, dans les églises, et aussi dans les maisons. Cette évocation de la Nativité souligne l'extrême humilité de la condition choisie par le Seigneur pour se révéler aux hommes.
Giotto: Il presepio (la crèche) de Greccio
A l'heure où l'aspect commercial trop tapageur de la fête a tendance à cacher le mystère d'humilité, et où Noël est souvent réduit à une simple fête profane de la famille, St François et sa géniale crèche vivante sont encore là pour remettre les idées en place.
Jean-Michel
12:30 Publié dans 7- Chrétiens dans le 14e | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Noël, Nativité, crèche, St françois, Celano, Paris 14, fëte | Facebook | | Imprimer |
17 décembre 2006
E.S.A.T.: Un anniversaire important dans le 14ème.
Rendez-vous à 18h dans la salle des fêtes de la Mairie du 14ème. Sur la scène, un décor poétique composé d’un magnifique pommier d’où pendent de jolis fruits verts entouré de massifs de vraies fleurs…et derrière sur un grand écran, se succèdent des photos réjouissantes où il est question de cuisine, de voyages, de fêtes.
Quel est donc cet événement qui rassemble à la fois une centaine de jeunes et des personnalités de la Ville de Paris: Monsieur Bouakkaz, adjoint de Bertrand Delanoë, chargé des personnes handicapées, Monsieur Castagnou, Maire du 14ème, Monsieur Wessels, Président de l’Entraide Universitaire et d’autres responsables… L’ambiance est très amicale, familiale, tous se connaissent…se tapent sur l’épaule, on n’entend que des rires ! Mais bien sûr !
C’est ce soir, 24 novembre 2006 qu’on fête le 20ème anniversaire de l’E.S. A.T. (Etablissement et Service d’Aide au Travail. Si l’on vous dit que c’est l’association d’où émane le C.A.T.C. Jean Moulin qui lui-même a donné naissance au Café Signes, tout s’explique !
photo André HEIMLER
D’ailleurs, sur la scène, Martine Lejeau -Perry, la directrice, raconte le long cheminement pour parvenir à l’intégration de personnes sourdes avec des troubles associés dans le monde de la restauration. Quelle persévérance de toute l’équipe: il aura fallu 15 ans pour donner corps à ce merveilleux concept qui a fait des émules dans le monde entier. Bientôt, un Café-Signes… en Pologne ! Mais attention ! Voici un accordéoniste accompagné d’un dessinateur : en quelques traits le Petit Prince est là, « Dessine-moi le foyer Jean Moulin », puis deux mains ouvertes entre lesquelles jaillit une petite flamme : belle introduction aux interventions de chacun ! Puis vient l’heure de se régaler autour d’un délicieux buffet. La soirée s’est prolongée dans une excellente ambiance avec de la musique et des numéros mimés et chantés.
Et les mots : innovation, intelligence, égalité, accessibilité …de résonner encore… Si vous êtes concernés par cette déficience, vous serez maintenant accueillis à la Mairie de Paris par une personne qui connaît le langage des Signes en français.
Pour plus de renseignements : http://www.catcjeanmoulin.org
B.Barthélemy
08:00 Publié dans 5- Associations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ESAT, jean Moulin, CATC jran moulin, paris 14, 75014 | Facebook | | Imprimer |
13 décembre 2006
Le Café-Signes, lieu d’expositions
Nous avions présenté en octobre le Café Signes, ce lieu très chaleureux du 14ème arrondissement. Situé au 33 avenue Jean Moulin, ouvert de 8 à 19h, du lundi au vendredi, on peut y prendre une consommation, ou déjeuner. On peut aussi y consulter Internet. L’accueil et la cuisine sont assurés pour moitié par des personnes sourdes du CATC Jean Moulin (installé en face au 40 avenue Jean Moulin).
Un lieu d'expositions
Aujourd’hui je veux vous parler d’une autre facette du Café Signes: les expositions.
En septembre et octobre 2006, nous avions pu admirer les très belles compositions végétales aux couleurs éclatantes de Jean-François Beauquin (www.jfb-gallery.com).
Jusqu’au 20 décembre 2006, André Heimler expose de très intéressantes photos en noir et blanc sur le thème des mains, tout à fait en situation dans ce lieu où l’on s’exprime en langue des signes ! On peut admirer des gros plans sur les mains qui parlent, des mains créatrices (poterie, musique, écriture), des mains qui expriment la tendresse…. « J’ai toujours été fasciné par les mains et le rôle considérable qu’elles ont eu …dans le développement de la civilisation. Elles sont à la fois les instruments, qui exécutent les commandes du cerveau et des « réalisatrices », créatrices (notamment dans le domaine de l’art et des métiers manuels)… Les mains peuvent dire beaucoup de choses. Bien sûr pour les sourds et les muets ce sont des instruments de communication, mais pour les autres, les mains parlent aussi…. Elles peuvent exprimer… les sentiments,… souvent mieux, que les paroles, mais peuvent également torturer ou tuer. »
André Heimler est bien connu dans le 14ème car il a enseigné au photo-club Val de Bièvre, situé rue Gassendi. Ingénieur de formation, puis directeur d’une société d’engineering, il a décidé, il y a une vingtaine d’années, de se consacrer à la photo, sa passion. Il a une très grande variété de thèmes d’inspiration : les jeux d’eau, les différents quartiers de Paris, les portraits, les nus, ou plus abstraits comme la solitude, la tendresse…Il réalise aussi des paysages, et des reportages, (André Heimler utilise alors la couleur): on peut citer le plus récent sur l’Inde qu’il a exposé l’été dernier à la galerie du Montparnasse.
(http://www.andre-heimler.com)
Pour plus d’informations sur le Café Signes : http://www.cafesignes.com ou http://www.catcjeanmoulin.org
L’ambiance y est très conviviale, il y a beaucoup d’habitués, si vous voulez y prendre un repas, il est prudent de réserver votre table. Tel. : 01 45 39 37 40. Attention, le Café Signes est fermé du 21décembre 2006 au soir au 3 janvier 2007.
Monique Garrigue
08:00 Publié dans 3- Vie des quartiers | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cat, association, Café Signes, handicap, paris 14, restaurant | Facebook | | Imprimer |
12 décembre 2006
Bd Raspail: Le lycée hôtelier Guillaume Tirel
Guillaume TIREL, dit TAILLEVENT : cuisinier français né à Pont-Audemer vers 1310 (la date exacte est inconnue) et mort en 1395, auteur de l'un des plus anciens livres de cuisine rédigé en français, le Viandier. Successivement « premier queux » de Charles V puis de Charles VI, anobli par ce dernier.
C’est le nom que porte le nouveau lycée hôtelier, inauguré lundi 20 novembre à 14h30, et situé au 237, Bd Raspail en remplacement de l’ancien Lycée Raspail, parti lui rue Maurice d’Occagne dans le 14e. Il accueille 500 élèves depuis la rentrée 2006. Ces formations vont de la 3e, à un bac pro, un bac général ou techno ou vers deux filières de B.T.S., Mercatique et gestion hôtelière et Art de la table et du service.
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Le bâtiment est dû aux crayons de 2 architectes, Olivier Brénac et Xavier Gonzales, habitués des concours publics, avec des réalisations souvent à larges surfaces vitrées. L’apparence extérieure est pour le moins déroutante, avec un système modulaire répétitif, des « trames abstraites » destinées à estomper les différences entre les éléments du programme.
Tous ces éléments, salles de cours, chambres, restaurants, sont en quelque sorte « unifiés » par ce système d’acier et de béton. L’intérieur est très technologique avec un plateau technique très moderne.
Un bon moyen de faire connaissance est d’aller y déjeuner ou y dîner. Le lycée a ouvert une brasserie et un restaurant d’application, ouverts à midi et certains soirs. Ces restaurants n’ont pas les mêmes charges qu’un établissement commercial, leur but étant de préparer les élèves à un fonctionnement réel. Il faut réserver, et les menus sont consultables sur Internet.
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A.C.
08:00 Publié dans 3- Vie des quartiers | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris 14, raspail, lycée hotelier, guillaume tirel, brasserie, restaurant | Facebook | | Imprimer |